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Le combat de Louopou Lamah,  ministre du Commerce de l’Industrie et des PME, du directeur général de l’Office de Contrôle Qualité et des services décentralisés du département  est de donner  à la population guinéenne un produit de bonne qualité. C’est face à ces défis importants, que ce lundi 20 mars 2023 un point de presse a été animée dans ce sens afin d’éclairer la lanterne de l’opinion concernant  la consommation de la boisson 24h.

Dans son intervention, madame Louopou Lamah, a souligné que son département a pour mission principale, d’approvisionner correctement le marché de façon régulière en produits et biens de consommation et en quantité tout en renforçant le contrôle de qualité.

« Tel est l’élément déclencheur du processus. Tout est parti de la détection des formats de 500 millilitres de la boisson énergisante 24h sur le marché par  nos agents de contrôle et ça c’était inquiétant. Puisque ce format n’a jamais  fait  l’analyse par notre office ni bénéficier d’un certificat de mise en consommation. C’est ce que la réglementation demande », a-t-elle soutenu.

Poursuivant, madame Lamah a indiqué que lorsque leur attention a été attirée, ils ont dépêché une mission d’inspection pour la détection de la qualité du jus 24h qui a eu lieu le 2 janvier et le 4 janvier 2023.

Selon elle, cette  mission  a porté  sur l’installation de l’usine, les conditions  de stockage des matières premières, la chaîne de production et les conditions d’hygiène.

« On a fait  le prélèvement de la boisson qui constitue la production  de la période du 13 au 29 décembre 2022. Après  le prélèvement,  les analyses physico chimiques et microbiologies. Il s’est avéré que la boisson avait  un taux d’acidité très élevé et qui avait des problèmes de germes, les levures, les moisissures et même les coliformes dans la boisson.  Du coût, une mesure a été prise par une note circulaire qui demandait à nos agents  tant au niveau  central et à l’intérieur de procéder à la saisie conservatoires du lot à retirer et dire à l’entreprise d’arrêter toute production, toute distribution et commercialisation », a-t-elle rappelé.

Par ailleurs, madame Louopou a notifié que la suite du processus consiste à détruire le lot  des 184.000 casiers saisis a Conakry.

Et d’ajouter : « il y a 30.000 casiers à l’usine les autres quantités  à travers le pays. Tout les commerçants sont répertoriés par  des numéros de téléphone et géographiquement localisé pour la destruction de ce lot. Une équipe sera diligentée pour voir si les recommandations formulés lors de la visite du 4 janvier on été respectées et exécutées et lorsque les résultats  seront concluants après  une autre  analyse, nous allons autoriser la reprise de la production. Chaque mois nous allons  faire prélever et analyser pour  rassurer les consommateurs en précisant que la destruction concerne le lot produit du 13 au 29 décembre 2022 », e-t-elle conclu.

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