Le football guinéen est secoué par une crise, depuis l’adoption des nouveaux statuts proposés par le CONOR.

Et pour défendre cette discipline sportive, un collectif a vu le jour ce vendredi, 24 février 2023 à Conakry.

Il s’agit du Collectif des défenseurs du football guinéen (CDFG)

Connus dans le milieu sportif du pays, ces membres du CDFG qui étaient devant la presse sportive ont décliné les objectifs de leur mouvement.

« Ce collectif qui est constitué pour La Défense du football guinéen n’exclut personne et il n’est créé pour être en belligérance avec aucune autre structure. Nous collectif, nous avons repris un slogan de la FIFA qui met les clubs au centre de toutes les décisions qui part du principe que le pouvoir est donné aux clubs et les clubs sont au centre de toutes les activités parce que sans la vie des clubs, je pense que les associations affiliées et tout le reste n’auraient pas eu peut-être une existence », indique Ibrahima Sory Bah.

Dans sa communication, le porte-parole dudit collectif souligne avec insistance qu’il ne sera jamais question de personnes dans leur stratégie, mais de pédagogie pour se faire comprendre.

« Il est évident que le nom des membres statutaires est terni par certaines actions (…). Donc, nous pensons qu’il faut rétablir déjà cette vérité ou enlever au sein de l’opinion que c’est le membre statutaire qui est le problème du football guinéen »,rassure Ibrahima Sory Bah qui estime ensuite que tout le problème qu’il y a aujourd’hui est parti de l’adoption des nouveaux statuts proposés par le CONOR.

Il confie tout de même que le CDFG a des propositions pour résoudre le problème.

« Pour illustrer ce que j’ai dit, je vais accentuer mon constat sur 3 articles. L’article 12 qui concerne le statut des ligues et les districts, les démembrements de la fédération. Et dans l’actuel statut, ces démembrements ont un droit de vote mais il n’y a pas de productivité donc il est prévu que ces présidents de clubs sautent carrément et que le nouveau bureau, le président qui sera élu, nomme les présidents des ligues régionales et districts. Mais nous proposons qu’il y ait une élection, qu’ils soient élus mais qu’ils perdent le droit de vote, parce que tout le problème qu’on a aujourd’hui, ils ont 16 voix non négligeables dans les anciens statuts. Maintenant dans les nouveaux statuts, ils perdent le droit de vote mais ils restent présidents élus avec une autonomie, au niveau des districts, chaque district organise une compétition à l’issue de laquelle les 3 premiers montent au niveau régional et au niveau régional ce sont les deux premiers qui seront maintenus. Donc cet article 12 permet de donner un statut juridique aux présidents des ligues et des districts mais aussi il résout le problème au niveau des pratiquants parce que quand on organise au niveau de la base les clubs qui rentrent en compétition sont de facto enregistrés et quand ils sont enregistrés le taux global, le taux de pratiquant est plus ou moins maîtrisé », dit Ibrahima Sory Marco Bah.

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