Le responsable en charge de la planification et des stratégies du FNDC n’a pas pris assez de temps pour répondre au Ministre Porte-Parole du Gouvernement qui qualifie la décision de reprendre les manifestations le 16 février prochain.

Comme il fallait s’y attendre, Sekou Koundouno s’interroge dans une tribune au vitriol d’abord : « Est-il utile de répondre à Ousmane Gaoual Diallo ? Certains diraient qu’il ne mérite aucune réponse puisqu’aux yeux des guinéens, il ne représente plus rien et que ses déclarations ne visent qu’à provoquer ou choquer pour attirer l’attention sur lui ». Mais l’activiste répond lui-même à la question posée et assure qu’il n’a droit « à aucun répit » car « quand on analyse les faits, gestes et propos de Ousmane Gaoual Diallo, on s’aperçoit aisément qu’il comprend lui-même que son avenir – pas seulement politique- est irrémédiablement compromis » avant d’asséner: « Aujourd’hui, tous les combattants de la liberté et de la démocratie regrettent d’avoir été associés à des gens comme lui. Des individus qui ne se battaient ni par conviction ni pour l’intérêt général mais qui profitaient de l’engagement citoyen de millions de guinéens pour obtenir des avantages. Celui qui passait tout son temps à pleurnicher en prison, à faire la courbette vis-à-vis de certains hauts placés du régime Alpha Condé pour obtenir sa libération, celui qui était prêt à trahir ses codétenus dans le seul but de sortir de prison, n’étonne plus personne », a-t-il rappelé.

Enfin, Sekou Koundouno reste persuader que: « le temps permet de révéler la vraie face de tout un chacun. Personne ne peut cacher indéfiniment sa vraie nature », a-t-il conclu.

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