Mme Daffé Hawa est une jeune dame fondatrice de la marque » Jef-set Fashion Boulevard Chez DD » où on retrouve plusieurs articles divers situé à Yimbaya Tannerie, aussi cheffe de plusieurs, entreprises qui a commencé ses œuvres par la pratique du métier du médecin dans un hôpital pendant 15 ans de services. Dans un entretien accordé pour notre rédaction, la jeune dame qui veut œuvrer son expérience en Guinée. Elle aussi expliqué comment elle a quitté en tant que médecin pour être entrepreneur d’où elle bénéficie beaucoup de chance aujourd’hui.
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www.oeildupeuple.info : Bonjour Mme présentez-vous pour nos lecteurs!
Mme : moi je suis Mme Daffé Hawa je suis médecin de profession et activiste.
Parlez-nous un peu votre parcours jusqu’ici aujourd’hui.
Je travaillais à l’hôpital pendant 15 ans, et suite à un accident de travail, j’ai décidé de faire une reconversion parce que j’étais inapte à mon poste. Je me suis dit que je ne peux pas rester comme ça, je suis très jeune parce que mon travail était très rigoureux, les malades s’appuient sur vous, c’est un travail intense. Donc si le physique n’est pas au bon point, tu ne peux pas accéder. Je pouvais mais le poste ou j’étais c’était compliqué, donc on n’a pas resté là comme ça j’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat.
Dites-nous depuis qu’elle année vous est dans ce secteur ?
Pas trop longtemps c’était en 2018- 2019, mais bien avant je faisais mes petites activités mais pas vraiment dans l’entrepreneuriat. J’étais dans l’auto-entreprenariat les sites d’Internet, les ventes sur l’internet et tout. Mais après tout cela, j’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat.
Concrètement, qu’est-ce qui vous a motivé d’abandonner le corps paramédical pour être l’entrepreneur aujourd’hui ou il n’y avait pas d’intérêt dans votre profession ?
Non pas de tout, ce qui m’a motivé parce que j’ai toujours aimé le contact humain, travailler avec des gens. Donc j’ai été toujours serviable du coup je me suis dit je dois quitter dans mon métier qui est sociale et je dois au moins toucher à une autre branche qui est aussi sociale. Et vu les bagarres actuelle la vie n’est pas facile, je me suis dit que je peux trouver une porte parce qu’il y’a beaucoup d’opportunités dans l’entrepreneuriat. Mais ce il n’y a pas d’opportunités dans le corps médical.
Dans le paramédical aussi déjà j’ai même une société qui est lié au paramédical qui s’occupe des personnes fragiles. Donc j’ai une aide à domicile qui s’occupe des personnes dans les actes de la vie courante, c’est à dire, les gens fragiles qui viennent de l’hôpital avec des maladies pathologiques. Donc ça j’ai une société pour ça, donc cela m’a motivé aussi de me lancer dans l’entrepreneuriat et je suis aussi présidente d’une association internationale femme espoir du monde qui a une autre branche en Guinée qui s’appelle « femmes espoir de Guinée.
Alors depuis vous êtes lancé dans ce secteur, quels sont les avantages que vous avez eus?
J’ai eu beaucoup d’avantages, dans l’entrepreneuriat. Ça m’a permis de m’occuper de mes proches, de mes propres affaires, de mes enfants de la famille j’ai connu pas mal de secteur productif aussi donc et aussi moi-même personnellement j’ai produit des conseils aux jeunes, je les offre aussi des emplois d’autres font de bénévolat d’autres aussi font du travail salarial.
Mme vous avez parlé des avantages mais parlez- nous aussi des difficultés rencontrées dans ce secteur ?
Bien sûr il y’a de difficultés dans toute chose dans la vie, nous avons des difficultés. Il ne faut pas penser que tout est facile. Donc surtout c’est un terrain qui nécessite beaucoup d’ouverture mais j’ai trouvé qu’ici il y’a pas beaucoup d’accès, donc il faut vraiment se battre il faut vraiment être courageux pour pouvoir garder la position où ta place. Parce que au début personne va t’aider si tu n’as pas le courage personne ne serai là pour toi. C’est ça qui est un peu dommage dans le milieu là pour tant on doit faire une ouverture sur ce secteur. Donc on nous a dit que le secteur ouvert mais malheureusement ce n’est pas partager il y’a pas de beaucoup de publicité au tour. J’ai trouvé qu’on en parle pas assez, on ne fait pas assez de plateau technique on ne fait pas assez de formation pour informer le gens et c’est important.
Qu’est qu’il faut concrètement pour réussir dans ce secteur en tant qu’une femme exemplaire pour les autres ?
Il faut du courage déjà et la motivation. Et il faut beaucoup de patience et il faut se dire que tomber n’est pas mal, mais surtout c’est la force de se relever. Parce que à chaque fois que vous tombez si vous restez là-bas ne vous aurez personne pour vous rendre la main, parce que tout le monde est en train de partir, on est tous en train de courir, donc il faut vraiment que tu as le courage de te relever pour que quelqu’un puisse te tirer avec. Parce que si tu restes par terre personne ne va te voir là-bas, donc moi je pense que les femmes doivent redoubler d’efforts parce que nous avons beaucoup d’épaules on a des enfants, on a la scolarité on à la famille on les parents les maladies on a tout, donc il faut vraiment que nous redoublons d’effort.
Mme dans ce secteur il n’est pas arrivé à un moment de vous décourager ?
S’il est arrivé à des moments où je me suis découragée. J’ai même fermer j’ai rouvris j’ai fermé et rouvrir.
Qu’est qui a prévalu à cela ?
Bon vu l’arrivée de l’épidémie COVID-19 qui à tout s’embouer il fallait assumer tout il y’avait pas de vente il y’avait pas de sortie, il y’avait pas de l’accès il y’avait pas d’aide non plus comme dans certains grands pays où on donne des aides aux petites entrepreneurs pour se dépanner pour combler des vides comparativement en Guinée il y’a pas ça. Donc c’est ce qu’on doit ça travailler aussi et nous entrepreneurs on nous devons nous donner des mains parce que sinon ça va être compliqué. Parce que toute seul on peut aller loin mais ensemble on peut aller plus loin.
Revenons un peu en arrière pour parler votre association. Qu’elles sont les activités sur avez mener et quels sont vos domaines d’interventions?
Nous on intervient avec des personnes fragiles, les familles qui sont dans les besoins aussi, les besoins alimentaires des besoins sanitaires, des besoins scolaires, parce que nous travaillons avec la mairie de la France, qui nous fait suivant des subventions d’autres personnes aussi. Et après nous même nous assurons le transport jusqu’ici sa c’est dans le frais de mon entreprise jef-set fashion qui transporte ses frais personnellement pour accéder ici et distribué. On a déjà fait des dons au centre de santé de Ratoma, de Dubreka, aux quartiers pour de enfants plus démunis pour les parents qui ne peuvent pas payer les scolarité des enfants des boucs, cahiers… des personnes âgées aussi qui ont des maladie pathologique donc et nous comptons mette en place une aide a domicile pour des personnes âgées et recruté toutes personnes âgées qui ne peuvent pas subvenir des besoins tout seuls et les enfants aussi surtout parce que actuellement nous avons beaucoup enfants mais on peut pas dire qu’on assume à leur besoin à tous mais on fera notre petit maximum pour pouvoir être là. C’est pourquoi j’interpelle au grand soutien de l’État de nous aider pour pouvoir avancer et développer dans ce secteur. Une aide financière de l’État technique même parcelle parce que nous comptons construire un centre de formation pour aider les jeunes filles.
Nous voyons beaucoup des jeunes dames qui se lancent dans l’entrepreneuriat féminin mais à un certain niveau elles découragent. Alors comment vous conseiller ces braves dame afin qu’elles emboîtent les mêmes courages que vous?
Je demanderai à mes chères sœurs et mamans a de ne pas se décourager surtout de prendre le courage à deux mains. Et surtout dans toute chose il y’a des difficultés donc de ne pas céder aux tentations, de ne pas céder aux difficultés. Toute la vie c’est de difficultés on a que des montagnes donc il faut vraiment qu’on puisse escalader il ne faut pas qu’on s’arrête au cour de la route parce que si tu vas penser que ça va être facile non, il faut toujours être prêt pour ton objectif.
Quel est votre regard aujourd’hui sur l’entrepreneuriat féminin en Guinée ?
Moi je pense que l’entrepreneuriat féminin n’est pas tout à fait développé. Parce que cela fait déjà combien d’années j’évolue ici mais je peux dire que j’ai évolué seule, j’ai toujours demander j’ai toujours demander dans les réunions qui sont restés sans suite. J’ai fait des vidéos, on a pris mes numéros on va vous rappeler, mais personne ne m’a rappelé. Mais vu que je suis une patriote je ne vais pas lâcher.
A suivre !!!
Entretien réalisé par ibrahima Sory Camara pour www.oeildupeuple.info
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