C’est dans un réceptif hôtelier de la place que la cérémonie de la troisième session du comité de pilotage et de coordination du projet pour les résultats au préscolaire et à l’enseignement fondamental (PRePEF) qu’un document a été soumis au département de tutelle. L ’objectif:  c’est de suivre l’état d’avancement des programmes annuels, l’exécution financière de fonds alloués mais aussi examiner les difficultés qui entravent l’exécution du projet afin de proposer les solutions adéquates tout en vérifiant que le plan de travail annuel vise à atteindre les objectifs fixés par le projet.

A l’entame de ces propos, le coordinateur général de projet, Abdoulaye Kaba c’est d’abord félicité pour la tenue de cette cérémonie. Pour lui,  » Le PRePEF dont les activités couvrent tout le territoire national a pour objectif d’améliorer l’accès et la qualité du préscolaire, à l’enseignement fondamental et le renforcement de capacité de gestion du système éducatif de notre pays pour de meilleurs résultats », a fait savoir.

Il a ensuite affirmé que ce projet est financée par la banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars US pour une durée d’exécution de 4 ans, les activités du projet sont structurées en quatre composantes: entre autres : «  la première est axée sur l’accès et équité au préscolaire qui se chiffre à 30 millions de dollars US; la seconde est relative à la qualité de l’éducation au niveau du préscolaire et à l’enseignement de base en utilisant les nouvelles technologies pour un coût total de 8 millions de dollars; la troisième  composante est liée au renforcement de capacité du système de gestion de l’éducation pour un montant total de 9,7 millions de dollars US et la dernière composante est axée sur la gestion de suivi et évaluation de projet pour un montant de 1,7 millions de dollars US » », a mentionné dans ces propos.

Pour les perceptives de l’année 2023, le selon le coordinateur du projet a expliqué que: » le PRePEF envisage de miser gros principalement sur la construction de 1.000 salles de classes sur toute l’étendue de la Guinée qui sera lancé au plus tard au mois de mars prochain. Ce qui, selon lui, va absorber 26 millions de dollars US soit 52% du taux de décaissement et espère que: « Toutes les constructions seront finies d’ici la fin du mois de juillet de l’année en cours ».

Présidant la cérémonie, le secrétaire général du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Julien Bongono a salué les progrès enregistrés par le projet au cours de l’année écoulée même s’ils ont connu un léger retard qui sont non seulement dû aux questions de procédure, à la mise en place de l’unité de gestion et aux différents recrutements qui ont eu lieu. Des retards que le projet essaye de rattraper une fois que ces éléments seront mis en place.

Pour terminer, il dira ceci: « Nous comptons rattraper ce retard là en 2023. Puisque le projet a été réaménagé de sorte que (…) ont pu être adressé à la digitalisation au lieu de recruter le cabinet pour le faire, ce processus étant trop long, on a préféré le confié à une institution qui est l’UNESCO. Donc, la convention qui va nous lier à cette institution va nous permettre d’intervenir et travailler sur les systèmes d’information statistique et décisionnel. Cela va nous permettre de faire la collecte d’information sur le terrain, sur les établissements, sur les écoles, sur le nombre d’enseignants et sur l’ensemble des données du système éducatif guinéen en vue de prendre des décisions et prendre des orientations politiques », a conclut Julien Bongono.

A rappelé que c’est en tenant compte des nombreux défis auxquels le secteur éducatif guinéen est confronté que les autorités ont inscrit dans le Plan National de Développement Économique et Social (PNDES). Ce, pour apporter des ressources supplémentaires à ce secteur. Une volonté qui s’est matérialisée en 2018 par l’appui de la Banque Mondiale au département de l’Enseignement Pré-universitaire préparé le PRePEF dont le but est de renforcer l’accès et la qualité du préscolaire et de l’enseignement fondamental et de renforcer la capacité de gestion du système éducatif pour de meilleurs résultats.

Aboubacar ll Sylla

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