Une quarantaine de personnes ont été tuées en une semaine au Burkina Faso dans des attaques visant civils et militaires, un nouvel épisode sanglant dans ce pays confronté à une multiplication des violences djihadistes depuis plusieurs mois.

Depuis le début de l’année, plus de 150 personnes sont mortes dans ces raids, essentiellement perpétrés dans la moitié nord du pays.

La dernière en date a visé dans la nuit de jeudi à vendredi le village de Sanakadougou, situé dans la commune de Kombori (nord-ouest), tout près de la frontière malienne. Selon des habitants joints par l’AFP, 12 à 13 civils ont été tués par des hommes armés arrivés à moto dans le village.

« Presque tout le village a été incendié. Les greniers et les habitations ont été incendiés », a expliqué l’un des témoins, affirmant que « les populations ont commencé a quitté la zone depuis vendredi ».

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