Après la divulgation d’une prétendue vidéo de sextape et d’un audio sur les réseaux sociaux en début de semaine, le ministre <span;>Alphonse Charles Wright <span;>a enfin brisé le silence dans la soirée du samedi 2 mars 2024, à son domicile privé, pour clarifier les choses autour de cette affaire obscène qu’il qualifie de machination.

C’est dans un entretien accordé aux journalistes, qu’Alphonse Charles Wright a élucidé le contexte dans lequel cette vidéo a été filmée. Selon lui, c’est sa propre épouse qui a filmé cette scène, alors qu’il était sur le point de rentrer dans la toilette pour prendre son bain.

‘’Quand je suis allé en tournée à Kankan, le coach que j’ai eu avec certains journalistes de la radio Espace, Lamine Guirassy, m’a dit : ‘Tu dois faire attention, parce qu’on a une vidéo sur lui, s’il ne fait pas attention, on va balancer, tout, à bon!!’ Le cas de Aminata, ça, c’est maintenant, c’est récent là. D’ailleurs, au moment où je faisais cette tournée, la fille là n’était pas en activité au niveau de mon département, je lui ai demandé de quelle vidéo il s’agit ? Je ne savais pas que ma propre épouse avait pris la vidéo au moment où je rentrais me doucher, aller dans la toilette pour me laver. Elle l’a gardée par devers elle à cette époque-là. Moi, je ne savais pas, ce qui fait que quand on disait j’avais telle vidéo, je leur disais toujours qu’est-ce que vous attendez pour ne pas le faire, puisque je me suis dit extraordinaire que ça soit, quand je ne pouvais pas imaginer que mon épouse pouvait le faire. Et mieux, cette épouse, je ne veux pas la livrer à la vindicte populaire, ce qui s’est passé à l’interne de mon foyer, je ne mettrai pas sur la place publique par respect pour l’image de mes enfants, parce que c’est leur intérêt que je regrette aujourd’hui. Mais rien n’allait entre elle et moi, c’est ce qui m’a poussé à trouver une 2ème femme, puisque ça n’allait pas du tout, ce qu’elle faisait, je n’ai pas besoin d’expliquer ça à la place publique’’, accusé l’ancien garde des sceaux.

Concernant le cas de Marie Louise, la mère de son enfant Mohamed Wright, l’ancien ministre de la Justice charge le journaliste Babila Keita d’être en complicité avec la dame en question et certains membres du gouvernement dissous pour nuire à sa réputation.

 » Quand elle (Marie Louise) a appris que mes enfants ont voyagé, elle n’a pas pu digérer ça, son combat maintenant était comment faire voyager son enfant. Qu’est-ce qu’elle faisait? Pendant 6 mois, elle préparait cette situation avec Babila et avec certains journalistes de la radio Espace. Moi, je ne savais rien de tout ça, mais elle, la malchance qu’elle avait eu, c’est lorsqu’elle a été interpellée, le téléphone que j’avais acheté pour elle. Elle m’avait dit : ‘tiens ton téléphone’. Mais sauf que dans ça là, il y avait beaucoup de choses compromettantes. Elle découvre après qu’il y a des choses dedans, elle court après pour me dire de lui rendre le téléphone. J’ai dit que ça ne pouvait pas marcher comme ça. Certains membres du gouvernement envoient Babila en mission jusqu’au Sénégal, pour aller voir des blogueurs pour dire que la fille était mineure, pour parler du viol. Tout cela dans l’intention de me nuire…’’, a-t-il laissé entendre.

Pour élucider l’opinion nationale et internationale sur cet audio devenu viral, où on l’attend échanger avec la journaliste Aminata Conté, Alphonse Charles Wright lors d’une interview qu’il avait accordée aux journalistes, a laissé entendre qu’il avait été victime d’une femme ambitieuse qui voulait partir au Canada à tout prix.

 » Une dame journaliste du nom de Aminata Conté, elle dit qu’elle est chargée de la couverture au niveau du département de la justice. Elle travaillait avec moi comme tous les autres collègues. J’ai eu l’aventure avec elle dans des conditions que seul Dieu peut décrire. Mais quand j’ai vu l’intention qu’elle avait, j’ai tout arrêté. C’est quand on vous dit, je veux aller au Canada, je veux ouvrir un site d’information. Ah non, non ! J’ai tout arrêté. Mais du fait d’arrêter, ce n’était pas bon. Dans un premier temps, elle est partie voir un des jeunes qu’elle voit derrière moi souvent pour lui demander son lien avec moi ? Le jeune a dit : je le considère comme un père. Elle a dit au jeune : toi, tu sais qu’il y a des vidéos et audio sur lui. Mais au même moment, moi je veux aller, le jeune est venu me montrer l’audio. Cette fille Aminata à qui j’avais dit stop, parce que j’avais vu ses intentions, quand elle m’a appelé, d’abord, elle a insinué : ‘moi je suis enceinte, j’ai même avorté’, parce qu’elle avait vu que la rupture était imminente, je lui ai dit c’est très grave ça. Tu es enceinte, du coup, tu dis que tu as même avorté. Je lui ai dit envoie-moi le nom du médecin et les documents de santé. Elle a refusé. Elle a commencé à mettre pression sur ma secrétaire. Chaque matin, elle débarquait là-bas. Ma secrétaire m’a parlé pour me dire que cette dame vient créer des scandales ici. Je dis je ne veux pas la recevoir ici. Elle vient dans le cadre professionnel, elle reste dans ça. Elle a dit qu’elle avait mal au ventre pour des raisons humanitaires, voyez ce que vous pouvez faire pour elle au moins pour qu’elle puisse se faire soigner.

Finalement, qu’est-ce qui s’est passé ? Il y a de cela un mois, celui avec lequel elle travaille, un jeune du nom de sentinelle, a appelé ma secrétaire pour lui dire de faire tout pour dire au patron qu’il n’a qu’à recevoir Aminata. Que parce que Ami dit qu’elle a des audios et des vidéos sur elle, qu’elle compte mettre à la disposition des journalistes. J’ai dit ah bon ? Elle a dit oui !!! Ma secrétaire m’a dit s’il vous plaît M. le ministre, il faut recevoir Ami dans ton bureau. Elle est venue dans mon bureau. Elle vient, elle me dit qu’elle va suivre ses soins. Qu’elle voyage au Canada. Je lui ai dit qu’on reste dans le cadre purement professionnel’’, a expliqué Alphonse Charles Wright.

Par ailleurs, l’ancien garde des sceaux a laissé entendre que la jeune journaliste voulait partir au Canada à tout prix. ‘’Pour me piéger, vous avez vu l’audio qu’elle a enregistré dans cette intimité, j’étais aux États-Unis. C’est pourquoi, j’ai demandé pardon, parce que je ne peux pas avec tout le respect que les gens ont pour moi, l’honneur que je représente pour ma famille, que ce que j’ai dit en intimité puisse se retrouver sur les réseaux sociaux. Ça prouve l’imperfection de l’homme. Donc, elle m’a envoyé sur ce terrain-là, juste pour obtenir ce jour-là. C’est dans mon bureau qu’elle avait appelé Jacques Lewa Leno. Je dis, je cède à tout, sauf au chantage et au harcèlement. Ça, ce n’est pas mon genre. Comme elle n’a pas pu obtenir ce qu’elle voulait, elle a fait un audio pour dire que l’audio qu’elle a, elle va le vendre très cher. Celui qu’elle est partie voir, l’enquête va déterminer. Je ne dirai pas ça ici. Finalement, mes détracteurs ayant reçu, la vidéo est à Espace (un média de la place), il y a l’audio que Aminata a vendu. Tout ça réuni, on a de quoi en finir avec Charles Wright. Leur tragédie ? C’était de les faire sortir au même moment. Sinon, Lamine Guirassy m’a menacé ça fait combien de temps ? J’ai toutes ces preuves avec moi. Marie Louise et Babila ont travaillé de l’autre côté. J’ai toutes ses preuves. Ma femme qui a donné la vidéo rentre dans le jeu’’, s’est-il offusqué.

À en croire les explications de Charles Wright, les acteurs de cette affaire sont déjà connus et ils seront traduits devant la justice dans les jours à venir. ‘’Ceux qui l’ont mis (Babila) en mission sont connus, l’enquête suivra son cours’’.

Chérif Djiba Sano