La République démocratique du Congo a levé le moratoire sur la peine de mort.

Félix Tshisekedi a décidé de reprendre les exécutions capitales, notamment contre les militaires jugés coupables de trahison et les auteurs de  » banditisme urbain entraînant mort d’homme « .

Le pays d’Afrique centrale avait introduit le moratoire sur la peine de mort en 2003, mais celle-ci n’a jamais été abolie.

Le rétablissement de la peine de mort a été notifiée dans une circulaire signée mercredi 13 mars par la ministre de la Justice de la RDC, Rose Mutombo. Le document explique que cette décision vise à punir les « actes de traîtrise ou d’espionnage qui nuisent à la République et aux citoyens ».

Depuis deux ans, la RDC fait face à une offensive des rebelles du M23 qui se sont emparés des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est du pays. Ces derniers mois, des dizaines d’opposants politiques, d’hommes d’affaires, de fonctionnaires et de soldats ont été arrêtés pour complicité avec la rébellion du M23 et le Rwanda.

Pour Amnesty International, la décision des autorités congolaises est « une grave régression et un nouveau signe du recul alarmant de l’administration Tshisekedi en matière de droits humains ».