En prélude à la journée mondiale de l’eau qui sera célébrée à Coyah, ce mardi, 22 Mars 2023, la direction générale de la Société des Eaux de Guinée « SEG » a organisé une cérémonie pour parler des défis importants qui attendent ce secteur. Placée sous le thème : «  Accélérer le changement », et il est crucial que nous prenions des mesures rapides et décisives pour protéger notre ressource en eau et garantir un accès équitable à l’eau pour tous ».

C’est le secrétaire général du ministère de l’Energie de l’Hydraulique et des Hydrocarbures qui a présidé la journée en présence des autorités de la SEG, des cadres et une population massivement mobilisée pour la circonstance. Objectif: mettre en avant l’importance de l’eau dans nos vies.

Dans son discours de bienvenue, le directeur général de la SEG a mis l’occasion à profit pour dire que:  » Notre pays est drainé par 1165 cours d’eau codifiés, formant neuf (9) bassins nationaux et quartoze (14) bassins fluviaux internationaux, dont en particulier ceux du fleuve Sénégal ( 2ème plus grand fleuve de l’Afrique de l’Ouest), du fleuve Niger ( 1er plus grand fleuve d’Afrique de l’ouest) , du fleuve Gambie, de la Makona et du Diani », a t-il affirmé.

Pour martelé toujours ces propos, le DG de la SEG parle en disant qu’aujourd’hui, nous n’arrivons pas à couvrir les besoins de notre population en eau potable, du fait notamment de la vétusté des infrastructures. Pour preuve, la plupart des installations datent de plus de 25 ans, c’est-à-dire qu’il n’y a pas eu d’investissement majeur dans ce secteur depuis 30 ans, ce qui a provoqué la prolifération sauvage et anarchique de forage un peu partout.

 »La situation alarmante et désastreuse de l’approvisionnement en eau potable des populations dans les zones urbaines  avec un taux de desserte à travers les réseaux d’eau potable de la Société des Eaux de Guinée (SEG) très faible , en moyenne 7% pour les villes de l’intérieur et 31% pour la ville de Conakry ; aussi, un risque sanitaire à moyen terme élevé par suite de consommation d’eau potentiellement pathogène provenant des puits tubulaires domestiques exécutés de manière incontrôlés sur toute l’étendue du territoire national. Et un besoin urgent et important d’investissement dans les infrastructures des systèmes d’améliorations en eau potable des populations environ 2,7 milliards de dollars. C’est pourquoi, le président de la République et son gouvernement ont souligné que chacun et chacune d’entre nous doit prendre ses responsabilités afin d’éviter une catastrophe. C’est pour cette raison que la société des eaux de Guinée après le 05 septembre 2021, s’est doté d’un plan dès lors, la SEG s’est attelé à achever la mise en service de nouvelles infrastructures d’eau potable à tougué, Lélouma, Lola et Yomou, renforcer la desserte en eau potable des villes de Kankan, Kouroussa et Siguiri. A réhabiliter dans leur droit 192 agents qui ont intégré le personnel de la société.

L’achèvement et la mise en service des conduites principales de transport d’eau traitée pour la ville de Conakry notamment entre la T4 et la T2. La réduction de la perte physique de plus de 20%. La pose de plus 50.000 compteurs. La normalisation de plus de 20.000 clients. Les avancées en termes de négociation sur le shéma directeur du grand Conakry ». A rappelé le directeur général.

Le directeur en outre précisé que pour cette année 2023,  l’objectif est de démarrer le quatrième projet eau, de doter les villes de Koubia, Beyla et Fria d’eau potable, mais aussi construire de nouvelles infrastructures pour les 7 capitales régionales, d’ici à l’horizon 2030.

Le président du conseil d’administration de la SEG a quant à appelés les consommateurs de l’eau à se rendre compte de la nécessité de créer des synergies pour l’accomplissement  de la mission de la SEG. La SEG est une société publique chargée d’un service public qui sollicite des investissements colossaux  dont les retours des investissements sont souvent inatendus et cela ne peut pas se faire de ceux qui ont la responsabilité de gérer cette société n’ont pas le soutien d’abord de ceux qui travaillent à la SEG qu’ils soient plombiers, qu’ils soit directeur général vous avez besoin de tous d’être unis et solidaires, alors si tel n’est pas le cas vous risquez vraiment de passer à côté. Il faudrait que la gestion de la SEG soit normalisée, qu’elle soit efficiente vraiment. Aujourd’hui, la SEG doit permettre à tout le monde d’avoir de l’eau que ça soit en eau de bouteilles et d’autres ect … . Quant on dit l’eau c’est la vie, il doit d’abord servir tout le monde c’est ce qui est son avantage sourtout et pour permettre à tout le monde d’avoir de l’eau il faudrait qu’entre nous qu’on cherche à créer un dialogue pour pouvoir résoudre le problème de l’eau en République de Guinée. le PCA a enfin  souhaite à tous les travailleurs de  s’associer de votre direction générale à le soutenir pourque cette société puisse aller de l’avant le plutôt possible.

Ahmed Sékou Keita secrétaire général du ministère de l’Energie de l’Hydraulique et des Hydrocarbures a félicité le travail qui est entrain d’être fait sur le terrain malgré les maigres moyens que la SEG détient maintenant. Pour lui, l’eau est l’une des ressources les plus précieuses. De nombreuses années et nous sommes conscients de son importance et de son bien-être et le développement de nos populations, malheureusement l’accueil en eau potable et à  l’ assainissement financière pose de nombreux  problèmes dans notre pays. Aujourd’hui, je suis convaincu  que trois piliers rentrent dans l’amélioration des conditions de vie des paisibles populations en matière de l’eau. Nous sommes entrain de travailler sur les programmes en vues de rendre cette eau accessible à Conakry ainsi qu’à l’intérieur du pays.

Aboubacar ll Sylla

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