De nouveau, l’adjudant Paul Mansa Guilavogui a comparu, lundi 13 février 2023, au tribunal de Dixinn délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry, en son audience criminelle, rapporte l’AGP depuis la salle d’audience.

À l’ouverture de l’audience, la parole a été donnée au collectif des avocats de la défense pour poser des questions à  l’accusé, l’adjudant Paul Mansa Guilavogui. Ce dernier de son côté essaie de répondre en sa manière pour pouvoir se tirer des griffes du parquet.

Plusieurs questions ont été posées à l’accusé dont notamment sa radiation de l’effectif des forces armées guinéennes. Sur cette question, l’accusé parlera de règlement de compte de la part de feu général Souleymane Kéléfa Diallo dont il a été victime.

Selon lui, les séances de tortures que se livrait son défunt chef Ibrahima Camara dit « Begré », il n’en est pour rien. Il était, précise-t-il, au portail en qualité de sentinelle.

Sur la conduite de ‘’Begré’’, l’adjudant Paul Mansa Guilavogui dira que ce dernier  était vraiment cruel vu des séances de tortures qu’il infligeait aux citoyens au Camp, a-t-il reconnu.

Sur sa prise de fonction au Camp Koundara en provenance du Camp Soundiata de Kankan après l’avènement du Conseil National pour la Démocratie et le Développement(CNDD), l’accusé dira qu’il a abandonné son unité d’origine pour le Camp Koundara pour des raisons de famille.

Lors de son arrestation à Biguifaga dans Kaloum à l’occasion de la tentative d’assassinat  contre l’ex président de la transition, capitaine Moussa Dadis Camara, l’adjudant Paul Mansa Guilavogui, a affirmé qu’il a eu la vie sauve grâce à sa carte militaire si non, l’équipe du colonel Claude Pivi allait mettre terme à sa vie.

Il faut par ailleurs rappeler que l’accusé, l’adjudant Paul Mansa Guilavogui est poursuivi pour coups et blessures volontaires, séquestration, viols et injures publiques.

AGP