L’association des victimes du camp Boiro(AVCB) et COJEDEV-Guinée (consortium des associations des jeunes pour la défense des victimes en Guinée), ont tenu une conférence de presse ce mercredi le 13 Mars 2024 à la maison de la presse de Conakry. Il s’agissait pour ces 2 structures de présenter un magazine sur les violences politiques en Guinée .

Dans son allocution, Boussouriou Diallo président du COJEDEV-Guinée a tout d’abord évoqué les objectifs de ce magazine.

 » En faite ce magazine c’est pour ressortir un peu les séquelles visible et invisible des différentes violations des droits de l’homme que nous avons connu dans notre pays depuis l’indépendance. Il  permet également aux victimes de vider leurs cœurs et permettre aussi aux survivants d’exprimer leurs vécus dans le but de formuler un plaidoyer au niveau des autorités, afin que la question de la réconciliation qui a commencé depuis plus d’une dizaine d’années aille au bout de son processus », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter:  » Il va aussi permettre à la réécriture de la vrai histoire de la Guinée pour mettre fin au tabou, mettre fin aux délits de l’histoire. Nous avons dans ce magazine donné la parole à 15 victimes de différents régimes politiques ».

En dehors de la collaboration avec L’association des victimes du camps Boiro (AVCB) pour le contenu de ce magazine, il affirme qu’ ils ont donné la parole à d’autres victimes comme victimes des évènements janvier et février 2007, 2009 kaporo rails. Les violences, les dépressions dans les quartiers de la haute banlieue.

Selon lui, ces témoignages consistent de lutter et de permettre aux victimes de pouvoir dégager les souffrances intérieure, pour que nous autres nous puissions ressentir, aussi qu’on soit leurs avocats ou leurs défenseurs auprès des autorités.

De son côté, Dr Ramatoulaya Taran Diallo, victimes, interpelle les autorités de la transition faire face à ce dossier.

 » Nous voudrions que les dirigeants actuels à commencer par le président les membres du CNRD, le premier ministre et tout le monde accepte d’affronter ce dossier. Même si on n’aime Sékou Touré on n’est obligé de l’enparler, on n’est obligé d’ouvrir le dossier, il faut refuser de bâtir une nation sur du mensonge, il faut toujours accepter la vérité c’est en cela qu’on peut décoller et réussir ».

Ousmane Yattara  

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