Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine (GR), garde du président déchu Ali Bongo Ondimba, a été porté en triomphe mercredi par des centaines de militaires.

Allégeance sans nul doute à celui qui est déjà présenté comme le chef du Comité de Transition et de Rétablissement des Institutions au Gabon. Alors que le suspense sur le sort d’Ali Bongo vient d’être levé.

 » Nous informons la communauté nationale et internationale que M. Ali Bongo Ondimba est gardé sous surveillance dans sa résidence. Il est entouré de sa famille et de ses médecins. », a déclaré le Lieutenant-colonel Ulrich Madoumbi, porte-parole du coup d’Etat. »

Après 14 ans de pouvoir, Ali Bongo vient d’être renversé par ceux-là même qui assuraient sa sécurité. Des dignitaires de son régime sont mis aux arrêts. Parmi ceux qui ont pris la direction de la case prison figure son fils et conseiller Noureddin Bongo Valentin.

« Des personnes de son entourage ont été arrêtées pour haute trahison des institutions de l’État, détournement massif de fonds publics, détournement financier international en bande organisée, falsification de la signature du président de la République, corruption active, trafic de drogue. », a déclaré le porte-parole.

Le gouvernement Français par la voix de son porte-parole a condamné mercredi le coup d’Etat en cours au Gabon.

Le Commonwealth a jugé la situation au Gabon, où un coup d’Etat militaire est en cours mercredi, « profondément préoccupante », rappelant au pays ses obligations en termes de respect de la démocratie.

« Les informations concernant la prise de pouvoir illégale au Gabon sont profondément préoccupantes », a estimé la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, dans un communiqué. Elle a rappelé que les membres du Commonwealth, organisation composée surtout d’anciennes colonies britanniques que le pays d’Afrique centrale a rejoint l’année dernière, devaient respecter