Très tôt ce matin du 1 février 2024, les femmes de kaloum ont bloqué tous les accès menant vers le centre ville. Elles exigent la reconstruction de leurs maisons détruites lors de l’incendie du 18 décembre dernier.

Une action qui a vite provoqué un embouteillages monstres à la rentrée de kaloum, obligeant ainsi les travailleurs à marcher pour rejoindre leurs lieux de services.

 » Depuis 3 heures du matin, on est là, nous souffrons, nos maisons sont détruites par l’incendie. Nous voudrons qu’on nous aide à reconstruire nos maisons. Nous ne voulons rien sauf ça. Ils n’ont qu’à réparer nos domiciles sinon, ce qu’on a commencé là, on ne va pas reculer. Nous souffrons vraiment, il faut dire à madame la Gouverneur d’avoir pitié de nous. Personne ne va travailler ici aujourd’hui jusqu’à la satisfaction de nos revendications. Ce n’est pas à cause du riz que nous manifestons, nous mangeons du riz tous les jours, nos maisons sont détruites, ils n’ont qu’à les reconstruire, ça c’est obligatoire », insiste Hélène Soumah.

 » Lorsqu’il y a eu l’incendie, on pensait que c’était terminé pour nous. Dans nos maisons, tu ne peux même pas t’arrêter avec les pieds. On a été recensé plusieurs fois, on est fatigué. Chaque jour, un nouveau recensement, nous dormons au dehors, nous ne voulons rien sauf la réparation de nos maisons.
Le riz qui est venu là, nous on a rien eu, on ne gagne rien, il y a nos doyennes qui sont parties rencontrer la Gouverneur pour ça » a-t-elle fait savoir.

Lerenifleur224