Elle s’est tenue une rencontre à huis clos ce jeudi, 07 mars 2024 dans la salle du 28 octobre du palais du peuple. Ont pris part à ce rendez-vous, plusieurs entités étatiques et non étatiques. C’est une initiative du Conseil National de la Transition (CNT). Objectif, jeter un regard autour de la problématique des publications et diffusions des vidéos à caractère sexuel. Il a également été question d’évoquer la situation liée à restriction des médias.

Le représentant du CNT, au micro des journalistes, au sortir de la salle, est revenu sur les grandes lignes de la rencontre qui constitue une préoccupation majeure pour le conseil National de la Transition, selon l’honorable Mory Dounoh.

» En tant que représentant de cet organe de l’État pour la protection de la dignité humaine et des personnes, nous avons fait la conférence des présidents, à l’effet de travailler sur une démarche concertée avec les acteurs étatiques et non étatiques par rapport à ces genres de situations qui portent atteinte à l’honneur et la réputation des hommes. Je veux notamment parler de la publication et la diffusion des images à caractère sexuel et obscène. Nous attendons de cette rencontre des propositions concrètes et éclairées qui vont nourrir la réflexion et nous aider à sortir des propositions de solutions afin de pouvoir mettre fin à cette pratique », a indiqué l’honorable conseiller.

Prenant part à cette rencontre, le représentant de la presse a souligné qu’il était question de se demander qu’elle est la vision et la mesure de la presse par rapport à ce qui se passe actuellement.

» Nous avons dit que pour que la presse puisse bien jouer son rôle dans cette période là, il faut qu’elle ait ses moyens. Et pour cela, il faudrait d’abord que les entreprises de presse qui sont brouillées, retrouvent tout simplement les moyens pour pouvoir exister. Elles pourront continuer pour sensibiliser ceux qui sont les auteurs de partages des vidéos obscènes », a dit le président de l’AGUIPEL, Amadou Tham Camara.

Le procureur général de la Cour d’Appel de Conakry, a demandé à l’État de faire impliquer tous les acteurs administratifs et civils, et surtout miser sur l’agence nationale de sécurité de gestion de l’information.

« Le parquet général s’est posée la question de savoir pourquoi l’équidistance de ce phénomène ? La première des causes on s’est dit que ceux-là qui doivent prévenir ne jouent pas pleinement leur rôle. Il y a une police administrative. Parce que la police administrative est une entité de l’État qui doit être à la veille pour prendre les dispositions pour éviter qu’il est des infractions. Faire intervenir certains acteurs étatiques, tel que l’agence nationale de sécurité de gestion de l’information (ANSGI). Former aussi les acteurs de la chaîne pénale », a suggéré Fallou Doumbouya.

 investigatorguinee.com