A l’occasion du mois saint de Ramadan, les femmes ont littéralement changé leurs modes vestimentaires à Conakry. En lieu et place des tissages, perruques et tresses de mèches, nombreuses sont les femmes musulmanes qui se mettent en foulard et/ou en écharpe arabe appelée Jilbab. Pas de chaussures pointues ni de pantalons encore moins des habits serrés.

Les mosquées refoulent du monde aux heures de prières et au moment de la rupture du jeûne. Les rues sont complètement vides et les gens se réunissent non seulement pour couper le jeûne mais aussi pour prier ensemble.

Le mois de ramadan est un véritable moment de partage, de recueillement, de charité et de purification. A l’appel du muezzin, au coucher du soleil, les fidèles se rassemblent à la mosquée pour l’avant dernière prière de la journée et rompent le jeûne.

Dans l’administration publique et privée, le rythme et les heures de travail connaissent une modification. Les femmes ont la permission de quitter leurs services à partir de 14h.

Dans la soirée, les heures de pointe ont changé. Au lieu de 17h ou 18h, le trafic routier est plus dense entre 14h et 16h. Les cafés, restaurant, bars, kiosques et des jeux de hasard sont fermés.

A la place des sons de musique, on entend des lectures coraniques et cantiques religieux. Les radios et télévision insèrent des émissions religieuses dans leurs grilles de programmes.

Ce sont entre autres changements que vive la population musulmane de Conakry dans son quotidien en ce mois béni de ramadan 2023.

AGP