Le Syndicat professionnel de la Presse de Guinée (SPPG) entendait protester contre les ennuis causés à beaucoup de médias guinéens dans leur fonctionnement et les restrictions imposées aux réseaux sociaux le jeudi 18 janvier passé. Mais il n’a vraiment pas eu la possibilité de se déployer sur le terrain.

Tuée quasiment dans l’œuf, la manifestation projetée par le SPPG a donné lieu à des interpellations et séquestration de journalistes à la Maison de la Presse de Guinée, en ce jeudi 18 janvier 2024. Ce que n’approuvent point du tout le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Mamadou Cellou Dalein Diallo, ainsi d’ailleurs que les Forces Vives de Guinée auxquelles son parti politique appartient. Et, c’est sur son compte Facebook qu’il a décidé de réagir dans la soirée du jeudi 18 janvier 2024, en ces termes : «  Je condamne fermement la répression violente par la junte de la manifestation pacifique appelée ce jeudi 18 janvier par le SPPG pour protester contre le musèlement en cours de la presse guinéenne. Je condamne avec la même fermeté la séquestration et l’arrestation des journalistes effectuées en marge de la manifestation à la maison de la presse à la Minière. Ces pratiques liberticides du CNRD ne visent qu’à mettre fin à la liberté de la presse afin de faire taire toutes les dénonciations des dérives de la junte dans la gestion de la Transition. Je tiens à exprimer mon soutien et ma solidarité avec les Organisations professionnelles, le Syndicat Professionnel de la Presse de Guinée (SPPG) et tous les journalistes guinéens qui se battent pour défendre la liberté de la presse et le plein exercice de leur noble métier ».

Pour ce qu’il est des Forces Vives de Guinée, elles ont choisi de condamner les atteintes à la liberté de la presse à travers une déclaration (A lire à la même page).

Une synthèse de

Moussa Soumah